samedi 3 décembre 2005

Rencontre bis ou pas?

Reprenons donc notre récit laissé traitreusement en suspens la semaine dernière -1ère règle d'or féminine, toujours savoir se faire désirer :p-

Après avoir croisé ce beau spécimen masculin qui retint mon attention, je repris ma petite vie "normale" -enfin si tant est que ce mot puisse s'appliquer à moi- aller en cours et rentrer préparer mon Tp pour le len demain.

Le seul problème est que comme je l'ai souvent répété, je suis pleine de petites manies dont l'habitude quand je suis seule chez moi sans avoir grand chose de bien passionant à faire si ce n'est réviser (non réviser est loin d'être passionant mais j'essaye de m'en convaincre alors...) de me changer et de me mettre à l'aise. Enfin à l'aise je me comprends (parce que je vous vois venir avec votre imagination mal placée à penser à des tenues légères et autres nuisettes -dans lesquelles certes on est à l'aise mais qui conviennent peu à des températures extrêmes et chez une célibataire qui plus est!!- )
En général, c'est un survet avec un T-shirt ou un pull (souvent de mon frère d'ailleurs -du haut de son mètre 95 autre qu'à l'aise je suis dedans, à peine si ça me touche hihihi- ) dont le caractère essentiel est d'être ample et vieux (je sais pas vous mais c'est une des rares choses où plus c'est vieux et plus c'est bon -et plus on s'y sent bien lol- )

Mais ce jour là, non remise de mes émotions de la veille je m'étais illustrée par une faute de goût certaine -oui encore plus flagrante que d'habitude pour être sincère- un bas de jogging noir et rose, un col roulé rouge, mes lunettes de repos bleues, mes mitaines rouge et noires (je suis une petite nature des mains quand il fait froid :p) et la cerise sur le gateau, les cheveux relevés dans tous les sens avec plein de petites barettes multicolores (jouons le style années 80 jusqu'au bout, et puis c'est beau les arcs en ciel non? ) laissant pointer des épis ici ou là (confortant ma parenté avec les hérissons -n'est ce pas les filles ;) - ) et dégageant ainsi mon oeil "poché" presque à l'apogée de son gonflement à ce moment là!

Et c'est dans cet accoutrement bizarre -il ne faut jamais empêcher notre créativité de s'exprimer alors voila je le fais avec mauvais gout :p- que je reçu un coup de fil étrange d'une de mes amies qui me demandait de venir le plus vite possible car elle déprimait et qu'elle ne voulait pas passer une soirée de plus à pleurer (et oui l'épidémie de chagrin d'amour se poursuit encore)

J'enfile donc la 1ère veste que j'extirpe de la penderie (ma veste en cuir en l'occurence -tout pour parfaire ce style décalé comme vous pouvez le constater- ) et me dirige vers son batiment sans grande honte (avec ce froid je ne risquais pas de rencontrer grand monde dans la cour)
J'arrive à sa porte, toque quand soudain j'entends une voix inconnue avec un fort accent italien me dire qu'il arrivait. Mince je me serais trompée de porte? Ce n'était vraiment pas le moment dans cette tenue, je vérifie alors et non c'est bien ça pourtant!

Et là oh surprise (oh désespoir même) devinez qui m'a ouvert la porte? Le beau brun ténébreux évidemment, que mon amie avait rencontré quelques jours plus tôt (les italiens ça se retrouve vite entre eux le pouvoir de la langue sans doute :p ) qui avait fait le rapprochement avec la description que je lui en avait faite et qui s'était mise en tête de prendre mon destin amoureux en main -Et allez ils recommencent à jouer à tournez manège avec ma vie!- Je vous laisse imaginer mon désarroi, le fixant avec mon unique oeil valide si je puis dire, abasourdie par sa présence et honteuse de ma dégaine (Je dois même avouer que lui aussi a été surpris, il ne devait pas du tout s'attendre à un tel spectacle -enfin désastre serait plus judicieux à vrai dire-)

Et après on s'étonne que je sois toujours célibataire!! C'est donc de cette manière quelque peu originale que je rencontrais Matteo (décidemment ce prénom me poursuit), étudiant italien en stage en France, qui me plaisait, à qui je plaisais (pour ne pas l'avoir fait fuir dans cette tenue c'est que c'était l'homme parfait -ou un homme avec de graves problèmes de vue encore méconnus- ) et qui hélas est reparti vendredi matin dans son pays (Tu vois Flagada, tu n'étais pas si loin)

La poisse moi? Vous croyez?

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