jeudi 5 juin 2008

A new lovestory

Quand je dis que l'amour est imprévisible, je ne vous apprends rien. Et je ne parle même pas de son avènement en coup de foudre, ou tout en douceur, avec le temps...
C'est comme pour nous tiens, au départ, nous n'étions même pas amis. Disons que l'on était conscient d'être parfois interdépendants et qu'on se contentait donc d'un échange de bons procédés. Puis un jour (dernièrement), nos rapports ont commencé à changer. J'ai ressenti certains symptômes qui ne trompent pas: le coeur qui s'emballe, les papillons dans l'estomac, les mains moites, la bouche sèche, l'estomac qui n'en fait plus qu'à sa tête... J'ai alors rapidement senti que finalement c'était de lui dont j'avais besoin. Et la lovestory commença ainsi.
Deux jours de passion intense, de rendez vous toujours plus fréquents. A chaque fois que je pensais pouvoir m'éloigner un peu et vaquer à mes occupations, impossible. Il fallait que j'y retourne en courant. Ah, sa façon d'être toujours présent lorsque j'en avais besoin, son émail brillant, sa douce odeur de brise marine, impossible dans cet état là de m'en passer!

Mais, toutes les bonnes choses ayant une fin, j'ai hélas dû me résoudre à mettre un terme à nos moments d'échanges privilégiés (car je n'aurai pas pu résister longtemps à un tel rythme -oui en fait je ne suis qu'un sous-être fragile- ) Ni une ni deux, me voilà donc partie consulter un médecin, pour qu'il m'aide à me sevrer de son magnétisme dévastateur. Bien mal m'en prit.

Oui mon docteur c'est superman: d'un coup d'oeil, il a vu que je ressemblais à un zombie et il a poussé les tests. Et vas y que je te palpe par ci, que je te prenne la tension (quasiment indécelable) par là... Tout ça pour en arriver à la conclusion que notre relation était malsaine (oui j'ai honte) et qu'il fallait y mettre un terme au plus vite.

Parce que, si vous voulez tout savoir, il en est arrivé au test du pli cutané (un nom super savant pour te cacher qu'il va te tâter/pincer/mesurer le bourrelet). Et là horreur: mini déshydratation en vue -oui oui il m'a littéralement épuisée-. Du coup, j'ai dû me résoudre à mettre un terme à notre histoire si inhabituelle, mais pour notre bien!

J'ai donc respiré un grand coup, commandé à mon ventre de se calmer, à mon coeur d'arrêter de danser la salsa pour enfin maîtriser mon stress. Je l'ai regardé fixement, en ignorant la blancheur de son émail brillant, et j'ai rompu.

Parce que deux jours de rapports intenses lors de mes vomissements ininterrompus, même avec le toilette le plus brillant et le plus parfumé du monde -hum senteur marine-, c'est trop pour mon petit corps.

Vous l'aurez compris, je faisais référence à mes fidèles compagnons de ces derniers jours: les WC, puisqu'avec ma poisse légendaire, un léger -façon de parler- surmenage et un examen initialement prévu le 24 et finalement avancé au 5 -vive les (ré)visions-, j'ai réussi à somatiser un stress énorme en vomissements incoercibles et autres nausées. The loose power