lundi 17 novembre 2008

Les dures lois de la génétique

Parmi toutes les choses que l'on me reproche, celle qui revient le plus souvent actuellement, c'est mon manque de diplomatie voire même mon "absence totale de tact" selon Aesa -ce que moi j'appelle de la franchise pure et dure, mais bon ne commençons pas à tergiverser!

Évidemment en bonne représentante de la gente féminine, je me suis toujours évertuée à le nier (mauvaise foi quand tu nous tiens), enfin jusqu'à aujourd'hui et cette conversation avec mon géniteur.

"lui: Lyssy, tu te souviens de Mme M?

moi: euh...

Lui: mais oui, tu l'adorais plus jeune, surtout quand elle chantait

moi: Ah oui, c'est elle qui...

lui: Ben elle est morte!!"


Avec un tel patrimoine génétique, je ne peux que m'incliner, on ne peut (hélas) lutter contre l'hérédité!!!

mercredi 12 novembre 2008

Décrépitude

Lecteur, aujourd'hui je déprime!!

En effet, le quart de siècle a sonné à ma porte, la décrépitude s'est ainsi installée dans mon for intérieur et ma date de péremption vient d'être tatouée sur ma fesse gauche -oui, car les tatouages font moins mal sur les parties (très) charnues, c'est connu- histoire de rappeler à la scientifique que je suis que dès à présent le processus de vieillissement physiologique est enclenché, que les cheveux blancs et les rides ne vont pas tarder à faire leur apparition, et qu'il est surtout immuable!!!

Je t'entends rire en te disant que ce ne sont que des broutilles et que je n'ai qu'à chercher le soutien de ma famille. En théorie, tu as raison, mais hélas tu ne connais pas MA FAMILLE!!

Je te rappelle que je suis sicilienne pure souche, et que chez nous, du jour où tu sais cuisiner, briquer, et repasser entre autres, tu es bonne à marier.

Vu que je maîtrise cet art depuis longtemps, je n'aurai pas dû m'étonner quand ma grand mère -rappelle-toi, je t'en ai déjà parlé là- m'a annoncé
"tu devrais songer à te servir de la dot que je t'avais préparée (souviens toi de ma sicilianitude), parce que ça va moisir, depuis le temps que ça dort dans le placard, même les draps sont désespérés vu ton âge!!!"

et ma mère de rebondir: " Tiens puisqu'on aborde le sujet, je vais jeter les dessins animés et autres jouets que j'avais mis de côté pour mes futurs petits enfants car grâce à toi, c'est pas demain la veille que je serai grand mère. Tu n'as pas l'intention de rentrer dans les ordres quand même??"

Et après on s'étonne que je déprime, je me demande parfois comment je n'ai pas d'idées suicidaires avec tout ça!!!

Du coup c'est décidé, dès l'an prochain, je mets à mal les règles de la génétique et je repars à l'envers vers mes 24 ans!!! :P

mardi 4 novembre 2008

Celle qui revenait (encore)


(Oui ben déjà je reviens, je ne vais pas non plus épuiser tout mon temps à trouver un titre convenable et adéquat n'est-il pas?)


Me revoici donc, sous vos applaudissements -ou pas- pour vous narrer quelques unes de mes aventures toujours régies par la poisse évidemment (si vous connaissez un marabout/sorcier/chamane/druide/magicien/magnétiseur... capable de me débarrasser de ma poisse chronique, mon mail est à droite -si vous connaissez Jude Law et/ ou Riccardo Scamarcio, c'est au même endroit merci!!-).


Je sais, vous m'en voulez, j'ai été une mauvaise fille de disparaître si longtemps, surtout que cette fois-ci je n'ai même pas frôlé la mort pour que vous me pardonniez (limite je vous dirai que je mérite le fouet, mais ça en exciterait certains donc je préfère m'abstenir). La raison de cette absence est aussi claire que facile à deviner: une surcharge de travail matérialisée par mes cours, mon travail à l'hôpital tout l'été et le 28ème congrès de la société de pharmacie de la méditerranée latine en septembre.


Oui lecteuse tu as bien entendu -lecteur aussi d'ailleurs mais hélas pour toi, je ne peux pas estampiller la marchandise du traditionnel label rouge, signe de fraîcheur, par manque d'intérêt pour celle-ci-, j'ai passé 3 jours au Palais du Pharo, dans un congrès ne regroupant que des latins et même un Felipe "dou Brazil" sexy puissance 10 (il faut bien que j'aie quelques compensations à ma poisse chronique).


Je ne te ferai pas l'affront de te raconter à quel point c'était bien (en particulier pour le plaisir des yeux -j'adoore joindre l'utile à l'agréable-), à quel point c'était chic, et ce, jusque dans les toilettes! Si si, Toilettes 4 étoiles, avec détecteurs de mouvements pour allumer la lumière, distributeur de solution alcoolique pour désinfecter le siège microbien (et pourtant d'une blancheur immaculée), chasse actionnable par le coude donc plus hygiénique, et robinetterie adaptée pour ne pas avoir à se contaminer les mains en fermant le robinet une fois celles-ci lavées! -Je t'avouerai que sans Felipe, je serai presque tombée amoureuse des sanitaires :p-


Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, j'ai dû me résoudre à quitter -non sans regrets ni pulsions animales lol- le congrès, les bels étalons italiens et espagnols, et mon Felipe dou Brazil, avec des souvenirs plein la tête.

D'ailleurs, juste pour le plaisir des yeux, voici la vue de la baie vitrée et de la terrasse (non tu ne verras pas les latins ici, mes ovaires risqueraient de recommencer leurs crises d'épilepsies et mes hormones à bouillir :p)


Le Fort Saint Jean avec la cathédrale de la Major en fond



le port de Marseille (bouché par la fameuse sardine)

et un lever de soleil sur le vieux port


Sur ce, me revoici donc pour votre plus grand plaisir -on peut toujours rêver-, et pour le mien (enfin j'espère!!)


ps: un peu d'indulgence pour les photos qui sortent de mon téléphone!!

lundi 28 juillet 2008

Lyssy is not dead,

juste pas mal amochée à la limite!
Oui, je sais public que tu as cru que je t'avais sournoisement abandonné et que je sirotais des cosmos au soleil en faisant bronzette sur la plage. Et bien détrompe toi!
Sache ami public que tu as bien failli me perdre à tout jamais. Oui, tu as bien compris, j'ai frôlé la mort il y a quelques semaines (tu t'en veux d'avoir été mauvaise langue hein? ).

Allez va, arrête de pleurer et de te sentir coupable, je te pardonne, mais c'est bien parce que c'est toi. Et puis tu ne pouvais pas savoir que le roi des démons avait tenté de me supprimer.

Même si je sais que tu te dis qu'en bonne marseillaise, j'exagère! Que nenni!! Si je te dis que j'ai eu une commotion cérébrale qui a dégénéré en hématome cérébral et que j'ai échappé de justesse à la trépanation, tu trouves que je dramatise?

Rassure toi, tout va bien aujourd'hui (en même temps le fait d'éviter de te faire percer la tête, franchement ça te met la pêche pour le reste de l'année) mais je crois que je n'oublierai jamais la tête du médecin qui m'a prise en charge quand j'ai du lui raconter comment j'ai failli y passer.

Évidemment, pour quelqu'un qui ignore que j'ai la poisse chronique, il est difficile d'admettre qu'à l'inverse de 99% de ses patients qui souffrent d'un traumatisme cérébral à la suite d'un accident de voiture, moi je frôle la mort à cause d'une simple fenêtre!!

Parce que oui, comme je ne fais rien comme les autres, et que je ne maîtrise pas ma force surhumaine, j'ai du expliquer à mon médecin, moitié médusé, moitié hilare, que je me suis cognée la tête si fort dans une fenêtre ouverte que je l'ai dégondée, avant qu'elle ne me retombe sur la tête!!

Ça aurait été con comme mort non?

jeudi 5 juin 2008

A new lovestory

Quand je dis que l'amour est imprévisible, je ne vous apprends rien. Et je ne parle même pas de son avènement en coup de foudre, ou tout en douceur, avec le temps...
C'est comme pour nous tiens, au départ, nous n'étions même pas amis. Disons que l'on était conscient d'être parfois interdépendants et qu'on se contentait donc d'un échange de bons procédés. Puis un jour (dernièrement), nos rapports ont commencé à changer. J'ai ressenti certains symptômes qui ne trompent pas: le coeur qui s'emballe, les papillons dans l'estomac, les mains moites, la bouche sèche, l'estomac qui n'en fait plus qu'à sa tête... J'ai alors rapidement senti que finalement c'était de lui dont j'avais besoin. Et la lovestory commença ainsi.
Deux jours de passion intense, de rendez vous toujours plus fréquents. A chaque fois que je pensais pouvoir m'éloigner un peu et vaquer à mes occupations, impossible. Il fallait que j'y retourne en courant. Ah, sa façon d'être toujours présent lorsque j'en avais besoin, son émail brillant, sa douce odeur de brise marine, impossible dans cet état là de m'en passer!

Mais, toutes les bonnes choses ayant une fin, j'ai hélas dû me résoudre à mettre un terme à nos moments d'échanges privilégiés (car je n'aurai pas pu résister longtemps à un tel rythme -oui en fait je ne suis qu'un sous-être fragile- ) Ni une ni deux, me voilà donc partie consulter un médecin, pour qu'il m'aide à me sevrer de son magnétisme dévastateur. Bien mal m'en prit.

Oui mon docteur c'est superman: d'un coup d'oeil, il a vu que je ressemblais à un zombie et il a poussé les tests. Et vas y que je te palpe par ci, que je te prenne la tension (quasiment indécelable) par là... Tout ça pour en arriver à la conclusion que notre relation était malsaine (oui j'ai honte) et qu'il fallait y mettre un terme au plus vite.

Parce que, si vous voulez tout savoir, il en est arrivé au test du pli cutané (un nom super savant pour te cacher qu'il va te tâter/pincer/mesurer le bourrelet). Et là horreur: mini déshydratation en vue -oui oui il m'a littéralement épuisée-. Du coup, j'ai dû me résoudre à mettre un terme à notre histoire si inhabituelle, mais pour notre bien!

J'ai donc respiré un grand coup, commandé à mon ventre de se calmer, à mon coeur d'arrêter de danser la salsa pour enfin maîtriser mon stress. Je l'ai regardé fixement, en ignorant la blancheur de son émail brillant, et j'ai rompu.

Parce que deux jours de rapports intenses lors de mes vomissements ininterrompus, même avec le toilette le plus brillant et le plus parfumé du monde -hum senteur marine-, c'est trop pour mon petit corps.

Vous l'aurez compris, je faisais référence à mes fidèles compagnons de ces derniers jours: les WC, puisqu'avec ma poisse légendaire, un léger -façon de parler- surmenage et un examen initialement prévu le 24 et finalement avancé au 5 -vive les (ré)visions-, j'ai réussi à somatiser un stress énorme en vomissements incoercibles et autres nausées. The loose power

mercredi 14 mai 2008

Miss gaffe, le retour

Vous avais-je dit qu'en plus d'être maudite de la poisse ultime, j'étais une gaffeuse invétérée? Même dans les situations les plus sérieuses ou dramatiques, vous pouvez compter sur mon savoir faire ancestral -ben oui, obligé c'est congénital ce truc!!- pour plomber l'ambiance ou mettre les pieds, les bras et les fesses dans le plat -si si ne soyons pas modestes!-

Prenez par exemple un samedi soir banal durant lequel avec votre joyeuse clique vous décidez de partir à l'aventure sur la jetée à plusieurs kilomètres de chez vous. Évidemment vos amies "fashion-victim'-accros-à-la-mode-et-au-make-up" se sentent obligées d'exercer tous leurs talents féminisant sur vous (parce que je suis désespérante de non-glamouritude et de non-féminitude selon certaines dont je préserverai ici l'anonymat) et trois décennies de ravalement de façade plus tard, vous ressortez crêpée, brushinguée, glossée, eyelinerisée et autres fanfreluches dont j'ignore le subtil -ou pas- art.

Direction donc la ville voisine -pas envie de croiser des connaissances dans cet accoutrement vampesque tout de même- et là, surprise ultime: le bar le long de la jetée organise une soirée rock. Ni une, ni deux, la décision est prise de s'incruster gaiement au milieu des sosies (en moins beau évidemment) de notre La Griff' national à la belle époque. C'est à ce moment là que le drame arriva.

Ultra-voyante avec mon rouge à lèvre fushia-des-iles-des-mers-du-sud-pailleté-glossé (ou assimilé) parmi ces chevelus tout de noir vêtus, avec cuirs et pataugas véritables assortis de vernis et rouges à lèvres noir ébène, je suis rapidement reconnue par une ancienne connaissance.
Elle s'approche et la conversation s'engage alors. Après les questions d'usage (çava?kesketudeviens?taschangédecouleurdecheveux?blablabla) super Lyssy décide qu'il est temps de passer à l'action avec son: "Et comment va biduleman -alias le chéri hypercanon de la belle depuis 4 ans et des brouettes-?" Premier froid de la soirée: il l'a quittée la semaine dernière d'où sa présence à la soirée, ahem, il fallait bien que je fasse ma boulette de la soirée!

Mais comme une lyssy ne se laisse jamais démonter, j'enchaîne rapidement avec la question qui va réchauffer l'atmosphère légèrement glaciale depuis peu: "et ton chien, il te fait toujours des ravages dans la maison? Au moins il peut te consoler lui ou du moins te changer les idées" Hélas, grossière erreur chose que je réalise (trop tard) lorsqu'au bord des larmes elle m'informe qu'il est mort l'année précédente! Yeah, master of the boulette que je suis!! Lyssy ou comment plomber l'ambiance -voire pousser les gens au suicide- en 10 secondes chrono!

Heureusement que le guitariste ultra craquant avec son corps d'éphèbe rebelle a choisi ce moment pour interpréter de sa voix suave et envoûtante -so sexy!!- un magnifique morceau de Muse (et ce, beaucoup mieux que le chanteur lui même) imposant un silence quasi religieux de plaisir et d'émerveillement dans la salle. Ouf, Sauvée (non je ne me suis pas éclipsée discrètement, je l'ai saluée à la fin de la chanson en prétextant sortir prendre l'air -il ne manquait plus que je fasse une autre gaffe et je crois que je l'achevais la pauvre!- )

En tout cas, faites moi plaisir, la prochaine fois que vous me voyez ouvrir la bouche: bâillonnez moi, lapidez moi à coup de tomate moisie, mais par pitié empêchez moi de parler!!!

mercredi 30 avril 2008

Quand le sort s'acharne....

Aujourd'hui était un jour important pour Lyssy: le jour de sa présentation orale devant un jury sensé juger une partie de ses recherches menées à l'hôpital. Et évidemment qui dit jour spécial pour une poisseuse dit schkoumoune à gogo! -il fallait bien que le Roi des démons s'invite lui aussi!-
Pourtant les signes de sa présence étaient visibles dès le matin, chose que notre Lyssy s'évertuait à ne pas voir, voulant croire en sa bonne étoile (sainte patronne des expériences et travaux scientifiques). Ainsi, le soleil quasi estival de la veille avait laissé la place à un orage surpuissant: pratique pour transporter à pied un poster de 1m² en papier photo -tout le monde sait que c'est insubmersible voyons!!-

Mais notre scientifique en puissance aidée de quelques sacs poubelle contourna la difficulté et pensait ainsi avoir déjoué le roi des démons. Erreur fatale! Elle avait bien sûr oublié que présentation orale rimait avec classe et élégance!
Impossible de mettre le joli tailleur mi-saison initialement prévu ni les jolis talons assortis sans prendre l'eau de toute part. Soit, elle optera pour une tenue moins élégante mais assez classique pour donner le change pensant en avoir fini avec les imprévus. Grossière erreur: comment prendre le risque de se faire un ravalement de façade qui donne un air sérieux et distingué si le matériel à disposition n'est pas waterproof? La décision fut alors prise de rester naturelle misant sur le côté pétillant de son visage juvénile et sur la coiffure qui ferait la différence.
Mais c'était sans compter sur une des caractéristiques de la chevelure de notre étudiante -sûrement une caractéristique héritée de ses origines pygmées- le frisage façon caniche/Jackson five sous la pluie. Même le plus puissant des brushing refusa de venir à son secours et elle dut se contenter d'un semblant de coupe au carré avec des bouclettes.

Après cette succession d'imprévus, Lyssy croyait avoir atteint son quotat de poisse pour la journée, mais le Roi des démons n'était hélas pas du même avis. Arrivée à la fac et découverte du jury n°7 (rien que ce chiffre aurait dû lui mettre la puce à l'oreille puisque comme le répète son alter ego nana "7 ça porte malheur"): génial c'est le jury qui a la réputation d'être sévère et intransigeant, assaillant les étudiants de questions. Zen Lyssy, aie confiance en ta bonne étoile.

Quelque peu déstabilisée, la voilà qui part à la recherche de son panneau d'affichage qui n'est autre que le n°13!! Et chiffre porte-malheur oblige, ce panneau s'est miraculeusement envolé. Impossible d'afficher son travail, elle est contrainte d'attendre que tout le monde ait fini pour enfin prendre la place de quelqu'un d'autre.
Et la voilà partie pour faire le pied de grue 4 heures durant pour se retrouver en toute dernière position (170ème et quelque) avec le risque d'un jury saturé d'informations et donc agacé. Et pour couronner le tout elle a emmagasiné tant de stress à patienter et à écouter les commentaires des autres qu'elle a fini par bégayer les 3 premières phrases de sa présentation. Merci le Roi des démons!!

Sometimes, life sucks!!